Les tournages en bassin en Belgique

The Deep House sort le 30 juin dans les salles françaises, l’occasion pour nous de revenir sur deux coproductions sous-marines tournées en Belgique !

 

D’une profondeur allant jusque 10 mètres et une superficie pouvant atteindre 1250 mètres carrés (pour une contenance de plus de 18 tonnes d’eau), le studio Lites implanté à Vilvorde offre la possibilité de tourner des scènes aquatiques (autant sous-l’eau qu’à sa surface) dans des conditions incroyables. En plus de disposer du bassin, le studio propose de nombreux effets climatiques : vagues, pluie, vent, brouillard, permettant ainsi de maximiser les effets spéciaux sur place.

C’est ce qui a séduit Way Creative, le producteur suédois de Breaking Surface, un thriller réalisé par Joachim Hedén et coproduit par Umedia.
En janvier 2019, les équipes inaugurent le studio et réalisent les premières prises de vues sous-marines accompagnées par une équipe technique belge et nos équipes de production exécutive !

Début 2020, c’est pour le thriller horrifique The Deep House (réalisé par le duo français Alexandre Bustillo et Julien Maury, produit par Radar Films) que nous retrouvons le bassin. Avec plus de 30 jours de tournage en Belgique et près de 80 techniciens belges dont 2 doublures apnéistes, le film a réalisé plus de 2,7 millions de dépenses belges. Le film a reçu le soutien précieux de deux fonds régionaux : Wallimage et Screen Flanders !

La maison sous l’eau a été imaginée par Hubert Pouille, chef décorateur incontournable du cinéma belge. Entouré d’une grande équipe, Hubert a su relever le challenge de construire un décor complexe, dense et capable de supporter une immersion dans l’eau pendant plusieurs jours d’affilé, sans se détériorer ou mettre en péril la qualité de l’eau.

Dans un entretien pour Variety, les réalisateurs reviennent sur leur expérience :

« Tourner un film sous l’eau, c’est comme faire un film pour la première fois. Tous les aspects techniques devaient y être traités différemment, et cela nous a obligé à réinventer le processus de mise en scène et l’organisation des plans. Chaque séquence sous l’eau prend trois fois plus de temps à tourner qu’une séquence en extérieur – même une prise de vue inversée prend beaucoup de temps à mettre en place. […] Diriger les acteurs sous l’eau présente un autre niveau de difficulté car ils ne pouvaient pas être entièrement câblés […] il n’y a pas de wifi là-bas. […] Nous avons eu un ingénieur qui a mis des mois à créer un système où nous avions des antennes placées dans l’eau qui étaient connectées les unes aux autres. »

L’article : https://variety.com/2021/film/global/blumhouse-epix-the-deep-house-julien-maury-and-alexandre-bustillo-1235003277/

 




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